Catalogue des oeuvres de Max Pinchard
Laudes
4 inventions pour claviers
Effectif : piano ou piano-forte ou orgue
Cette œuvre comporte 4 mouvements :
- Modéré et méditatif : 3 minutes
- Modéré et au bord du silence : 2' 55"
- Librement, comme improvisé : 6'
- Souple, mais sans précipitation : 4'10"
Durée : 15 minutes
Composition : En 1991.
Edition : Le Chant du Monde, Paris.
Creation : A Rouen au Musée des Beaux-Arts, au piano-forte : Olivier Bernard (1991)
Auditions :
- A Rouen au Musée des Beaux-Arts, au piano-forte : Olivier Bernard (1991)
- Yvetot, Musée, au piano : Anne Gaëls (1993)
- Evreux, Festival Musicavoix 97, au piano-forte : Laure Colladant
- Lisieux, Cathédrale Saint Pierre, à l'orgue : Hervé Désarbre (25 oct. 1998)
- Ukraine, Ouzbekistan, à l'orgue : Hervé Désarbre (1998 et 2001)
- Le Moulin d'Andé, (26 nov. 2000). au piano : Geneviève Girard.
Enregistrements :
- Moments Musicaux d’Île-de-France, Claire Colombier, piano, in 20 Pièces du XX ème siècle. www.mm.idf@dbmail.com (58 rue de Crimée 75019 Paris)
Commentaire :
Les quatre Laudes furent à l'origine dédiées au piano-forte puis, naturellement, aux différents claviers, orgue, piano ou clavecin. Une fois encore, suivant le goût marqué du compositeur, la première pièce est un contrepoint à deux voix dont le tracé, balisé par de brèves imitations, évolue en pleine liberté. La seconde invention est, une nouvelle fois, une imitation à deux voix. C'est un bref hommage au poème Silence de Gérard Murail : "On croirait qu'il va répondre à la manière du Saint Esprit tombé des nues". La troisième pièce correspond plus directement aux Laudes matutinae. C'est la salutation du jour nouveau qui naît. Ce sont les "legitimae orationes" dont parle Tertullien. Librement, comme improvisé, le discours a les transparences de la lumière du matin. La quatrième invention chante comme un alleluia souple, presque dansant : l'âme s'ouvre à la grâce, à la vie nouvelle.