Catalogue des oeuvres de Max Pinchard
Concerto pour clavecin et orchestre à cordes
Effectif : clavecin et orchestre à cordes
Cette œuvre comporte 3 mouvements :
- Allant
- Grave
- Vivement.
Durée : 25 minutes
Composition : Au Havre, 7 et 9 avril 1968.
Edition : Le Chant du Monde, Paris (1989).
Creation : A Rouen par l'Orchestre de chambre de Rouen, dir. J.S. Béreau, soliste : Françoise Petit, 15 mai 1968.
Auditions :
- A Rouen par l'Orchestre de chambre de Rouen, dir. J.S. Béreau, soliste : Françoise Petit, 15 mai 1968.
- Le Havre, Maison de la Culture (Semaine O.R.T.F), mêmes interprètes,(16 mai 1968)
- Semaines musicales de Vannes : Orchestre de chambre d'Ankara, dir. Pierre-Michel Le Conte, soliste : Françoise Petit (21 juillet 1978)
- Rouen, Ensemble Orchestral de Haute Normandie, dir. Max Pinchard, soliste : Yun-Kyung Kim, (1996)
- Roumanie, Orchestre de chambre de Cluj-Napoca, dir. Pierre Déchelotte, soliste : Ecaterina Botar (1996).
Commentaire : Le Concerto pour clavecin et orchestre à cordes de Max Pinchard est une sorte de gravure à la pointe sèche, malgré l'intériorité du second mouvement et les touches de lyrisme qui apparaissent ça et là. L'orchestre dialogue volontiers avec le clavecin, dans le dernier mouvement, en particulier, mais il prolonge le plus souvent, par des vibrations des mouvements de lignes, les couleurs sonores de l'instrument soliste. La partition comprend trois mouvements. Dans le premier, Allant, l'écriture tantôt contrapuntique, tantôt harmonique, met en valeur les possibilités rythmiques mélodiques expressives de l'idée musicale exposée dès le début par le clavecin. La grande cadence, placée dans la dernière partie du premier mouvement, tout en donnant à l'interprète la possibilité de s'exprimer complètement, est liée étroitement au devenir du discours. Dans le second mouvement, Grave, l'orchestre, avec les sourdines, chante un choral d'une grande simplicité. Le clavecin commente librement chaque couplet. Dans la conclusion, orchestre et clavecin s'unissent pour se perdre dans le silence. Le dernier mouvement, Vivement, retrouve l'esprit du concerto préclassique à soliste. Un thème de danse, à la française, très clair, rythmé, sonne joyeusement comme une sorte de refrain. Le jeu des voix instrumentales va en se resserrant jusqu'à la brillante péroraison.