Catalogue des oeuvres de Max Pinchard

La Forêt, le Fleuve, la Ville

triptyque symphonique

Sinfonia de Préludes précédés d’une Annonce, de trois Séquences pour ensemble de cuivres (Un jour de fête) suivie d’un Choral pour chœur et orchestre sur un texte de Max Pinchard, œuvre dédiée à la ville de Grand-Couronne pour le Dixième Anniversaire de la Fondation de l’École Nationale de Musique et de Danse.

Effectif : timbales, percussions, cordes, chorale (2.2.2.2. – 3.2.2.1.)

Cette œuvre comporte 3 mouvements :

Durée : 30 minutes

Composition : Saint Maclou la Brière, 2-15 août 1977, 27, 28 décembre 1977

Creation : Grand-Couronne : (25 avril 1978) Orchestre symphonique, ensemble Prestige des Cuivres, chorale Martine Bécuwe, dir. Max Pinchard.

Auditions :

Enregistrements :

Commentaire :

La Forêt, le Fleuve et la Ville, sinfonia de Préludes précédée d'une Annonce, de trois Séquences pour ensemble de cuivres, suivis d'un Choral pour chœur et orchestre sur un texte de Max Pinchard. . (Œuvre dédiée à la Ville de Grand Couronne, 1977). Après l'Annonce, lancée par trois trompettes, l'ensemble des cuivres, trompettes, cors, trombones fait entendre dans la Séquence 1 une sorte de choral entrecoupé par de puissantes interventions des trompettes. Le prélude1, la Forêt, est une page en demi-teinte, dans laquelle les soli d'instruments sont un moment interrompus par un discours contrasté et passionné. La séquence 2 pour cuivres commence énergiquement. Elle s'apaisera progressivement pour s'éteindre dans la douceur d'harmonies recueillies. Le Prélude 2, le Fleuve, est un grand choral d'un chaud lyrisme en plusieurs épisodes. Les cordes conduisent le discours avec une intensité tandis que les bois et cuivres apportent de larges touches harmoniques. La conclusion confie à la flûte un chant calme, ému comme une douloureuse interrogation. La Séquence 3 est une sorte de cortège duquel se dégage un thème puissant et fermement dessiné. Repris avec des couleurs sonores variées, le cortège se développe énergiquement. Pourtant, une fausse conclusion laisse un point d'interrogation. Le chœur entonne le choral final, la Ville : Nous frôlerons la courbe du chemin Pour y trouver le blé. Plus forts, nous porterons l'étrave dans la terre Pour déployer la puissance des forces fraternelles … Dès lors, le ton de la conclusion est donné. La partition va s'achever dans la douceur



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